vendredi, janvier 23, 2009

Bissextile
Il faut naviguer... au moins sur les vagues de ce blog abandonné et trop peu repris au long des mois.
L'an 2008, heureux et bien mené, est fini avec deux fêtes de retrouvailles: revenir en France et revoir une grande et vieille amie. Tout est changé, biensûr: l'amie, autrefois une jeune-fille indépendente et séduisante, est devenue une jeune-femme aussi indépendente et séduisante qu'avant et pourtant mère de deux enfants, en faisant donc face au poids de "l'adultisme" et toutes les conséquenses qui en viennent.
La France a également changé d'après mes yeux: une naïveté qui s'est perdue puisque ses émigrés montrent la face qui était confortablement cachée à l'isolement des banlieues, avec le bouillon de leur culture (déneguée et dénaturée) prête à renverser. Les "français" s'en aperçoivent, un peu hypocrites, en craignant le Sarko qui a trahi ses votes anti-immigration en leur volant des droits sociaux concquis par ses grands-parents plus intrépides.
Cépendant, les beautés sont toujours belles, les plaisirs plaisent à l'âme depuis toujours et profiter des chemins, des saveurs, des paysages et des gens sera toujours le meilleur bout, même tout petit, que la France pourra offrir à qui que ce soit.

jeudi, avril 10, 2008

Moyen de transport

Finalement, après une grosse recherche de prix et models, je me suis achetée un vélo. Devant l'impossibilité de trouver, au Brésil, un model pour ville complet - dans le marché brésilien de cyclisme, pas y compris les vélos professionels, il n'y a que des VTT, que je trouve laids et innapropriés. Alors, le VTT simple que j'ai acheté d'occasion est devenu un vélo pour ville, ajouté des gardes-boue, porte-bagage, panier, phare-avant et feu-arrière.
Ayant São Paulo comme chef, les grandes villes brésiliennes deviennent des enfers dont les rues sont couvertes par des voitures lentes, et l'existence de beaucoup d'accidents. Malgré ça, la publicité insiste à nous faire croire que les bagnoles les plus modernes y sont pour glisser à travers les nuages. Et le pire c'est que les consommeurs y croient, en préferant songer pour ne pas vivre.

samedi, novembre 03, 2007

Les petits rituels quotidiens

Voila: j'écoute la sonnerie du mobile et dedans, la voix qui dit: "je suis là!". Un moment après, je prends la clé et descend les éscaliers, pour l'aider prendre son bagage auprès de sa voiture.
Ainsi que l'ambiance, dans le bâtiment, se montre propice à des manifestations affectueuses, j'enlace son cou et l'embrasse une ou deux fois, contente de son arrivée.
Quand je me suis rendue compte de que l'endroit du baiser furtif est exactement au champ de vue qui partait de la porte de la concierge, j'ai commencé à m'amuser à un possible espionnage de sa part qui ne m'empêche pourtant à embrasser mon amour avec la même intensité. Ce que je fais donc est passer devant sa porte et, avec un air malin de qui envoit une lettre anonyme, dis: "Ouvre tes yeux, la japonnaise!"
Pfff!

Un blog bissextile ne veut pas forcement dire que son auteur a une vie d'évenements pas rémarquables. Le problème c'est que tant les tourbillons que les petites particularités qui font la vie plus que le film définitif qu'on ne voit qu'avant de mourir, enfin, ces faits dévalent la capacité que mon français a pour les capturer. J'ai donc une grande difficulté à y être régulièrement.
Mais j'ai toujours envie de transformer cet éspace incertain à quelque chose de plus... à un coin plus animé, plus vif. Est-ce que quelqu'un peut m'aider? Dieu? Le Dieu des Idées, peut-être?

samedi, mars 03, 2007

Le vélo




Papa, il est mort il y a peu plus de quatre ans, à cause d'un infartus.

(J'écoute In den Kasernen, de Marlene Dietrich. C'est la chanson qui sonne sur ma liste de standards, par des motifs que j'ignore)

Cela me rappelle que mon père, lui, détestait l'allemagne et quand je lui ai dit que je voudrais suivre un cours d'allemand, il est devenu très faché. Mon cours d'allemand n'a duré que quelques mois parce que je trouvais les déclinations très difficiles.

Quand tout le monde était en deuil, moi, je restais silencieuse d'une façon étonnante pour les autres. Une tante - schizophrenique, d'ailleurs - m'a demandée pourquoi je faisais semblant d'être forte. Mais je n'étais ni forte ni faible: ne pas pleurer était ma façon de faire face au fait de sa mort.
Je me souviens de son moustache, de ses cheveux lis et noirs qui ont tardé à griser et la façon qu'il m'emmenait sur ses épaules, quand j'étais pétite. Cet après-midi, dans la rue, il y avait un père qui aprenait sa petite fille à conduire le vélo. Et elle s'équilibrait à peine mais arrivait à le conduire. Et j'étais contente car je me voyais en elle, à l'époque où mon père m'aprennait à conduire mon vélo: autre modèle, autre époque, d'autres vies. Mais un amour si nécessaire, un amour dont je remercie d'avoir eu.

dimanche, janvier 28, 2007

Hard Candy


C'est cette nana qui va te faire mettre en genoux...

Une vie de danseuse. Danseuse, un meilleur mot que 'ballerine', car les mouvements d'une danseuse sont peut-être plus vertigineux que tout simplement le ballet d'une femme qui suit l'éxactitude d'une choréographie bien définie, avec de tout-petits pas, des pas minuscules qui dissimulent un poids majuscule.
La danseuse s'est donc permise suivre un tourbillon d'amour qui a commencé dans le coin le plus timide de son coeur. Elle est partie avec le cirque. Elle mangeait du feu et des couteaux; devenait une bizarre contorcioniste qui valsait fléxible dans les bras amoureux du clown; elle s'équilibrait sur un fil et se posait, gracieuse, sur un cheval qui courrait en circle. Mais surtout, elle était la dompteuse qui a subjugué le lion, a enfilé la tête dans sa bouche affamée et, plus farouche que la bête, l'a fait renoncer à sa proie et l'a fait proie lui-même.
Puisque la danseuse, elle, faisait tout le monde danser d'après son rythme.
Une disparue qui revient de temps en temps, c'est moi avec ce blog en français.

Il n'y a pas de nouvelles à annoncer, puisque qu'elles n'auriont aucun contexte. Je n'ai pas de lecteurs, quand même. Ce qui se passe est qui, dans deux ou trois ans d'un quotidien plein de transformations (démenager un tas de fois, changer de travail un autre tas, et souffrir et jouir sans beaucoup de opportunités de stabilité), la vie paraît, à nouveau, suivre un vent plus calme qui gonfle mes voiles. Je sais, surtout, qu'au cas de tempête, je serai plus résistante, j'arriverai à suivre le cours de mon voyage même si le destin final est un point que j'ignore.

Mes heures ont accumulé bien de cendres. Je pourrai les souffler e nettoyer ma surface à nouveau.

mardi, octobre 25, 2005

XII - Le Pendu

C'est la vie, qui me pend par la cheville et me force à faire face à moi même. Si je ne le fait pas, c'est l'enfer.

lundi, octobre 17, 2005

Je regarde mes poumons. Ou bien, leur photo prise cet après-midi à l'hôpital. "Il n'y a rien", a dit le médecin, sans éxpliquer une cause raisonnable pour la douleur qui brûle ma poitrine, au dessous de mon sein droit. Sera-t-il la douleur - jusqu'à présent métaphorique - devenue physique?
Juste avant de dormir, il y a ce silence qui me fait peur. J'écoute pourtant la radio et si la douleur à ma poitrine n'est plus métaphorique, le silence l'est.

samedi, octobre 15, 2005

Il y a cette sorte de trou qui m'oblige à écrire e écrire encore. Un samedi qui ne se suffit pas. Un trou que j'essaie de remplir, ou bien rien de ça. Le contraire peut-être, un excès de sentiments qu'il faut pousser dehors et j'ai presque honte d'avoir tant de choses à dire avec tant peu de mots et une inconnaissance de structure qui me fait sonner primitive, limitée ou bien l'étrangère que je suis en effet.
Mais enfin, il faut simplement que je dise. Et que j'écoute aussi.
Mon mec à moi



C'est lui, Mercúcio José.
Mal au coeur, kind of

Le temps court vers seize heures. Il y a ces faibles rubans de soleil qui a peine coupent le vent froid du début printemps et j'écoute les notes mélancoliques de ces quatres barbus de Rio. Une fois j'ai lu que, en portant des Havaianas (les sandales en caoutchouc qui sont très pop ici), il est impossible de se sentir mélancolique. Pas vrai. La tristesse brésilienne a des brins éuropéens mais c'est résultat, en part, du soleil, du ciel, de la mer et de la chaleur eux-mêmes. Une mélancolie qui ne cèsse pas sous l'action d'un ventilateur qui tourne ou même du vent qui agite les grandes feuilles d'un cocotier.

vendredi, octobre 14, 2005

Il faut officiellement récommencer

Après avoir quelques fois alteré le lay-out de mon blog, je suis enfin prête à écrire... mais quoi? Peut-être, écrire mes rêves: je voyais le cercueil à un suicidé, avec l'inscription "pendu". Comme les rêves et toutes ses images s'agissent toujours de nous et nos pensées, je peu conclure que ce pendu répresente l'agonie que je ressens à l'iminance de prendre les décisions les plus importantes de ma vie.

En tournant la page onyrique, je dois dire: Madeleine Gobeil Noël n'est qu'une jeune fille qui fait revivre la passion joyeuse des engagements juvéniles: dans ce cas, l'existencialisme vu chez Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, pas seulement à leur discours mais aussi à leurs peaux et gestes. Confronter la vraie pagaille qui était l'appartement de Sartre avec la logique de ses arguments - même qu'ils soient en part un peu déplacés à présent - est admettre la contradiction humaine. Mais dans ce cas, je ne suis pas contradictoire, moi. La pagaille de mon foyer correspond éxactement au chaos de mon intérieur.

lundi, novembre 24, 2003

Contradiction. De la peur, et de l'éspoir.
Une petite fanfare qui jouait à une foire. Une femme/enfant qui se perdait de sa mère, prenait le bus et rentrait chez elle. L'envie d'être seule et en même temps, d'enlacer le monde de ses bras et jambes.
Camille essaie d'être intensement Livia à ce moment. Et elle y arrivera.

vendredi, novembre 14, 2003

M. est mon mystère et moi, Camille, je suis un mystère aussi. C. aime se perdre dans les mystères de M. et les savoure comme un fruit absolument sublime. Comme un doux pêche plus un doux peché. M. est un mystère aux yeux clairs comme la terre en été, a une peau blanche qui ne rappelle pas l'hiver, de mains longues e un coeur tellement grand, où je me cache de temps en temps pour être enveloppée de bonnes choses. Et M. s'y cache, dans le mien, tout le temps.
M. est un mystère que me fait sourir.

mercredi, novembre 12, 2003

Dreamlog, ici: les images se perdent, bien sûr... je songeais que j'étais interviewée pour un boulot. Mais c'était un magasin et moi, je suis une journaliste chomeuse. Pas de problème, supposement. L'intervieweur disait que je devrais démenager et habiter en Porto Alegre (dans le sud du Brésil) et moi je le trouvais une bonne idée. Mais, au fait, ce dreamlog est unique: moi, Camille, j'ai rêvé de toi, M. Oui. Dans une chambre claire, et on s'embrassait légèrement sur la bouche. Je me souviens de la première fois que j'ai rêvé de toi et il n'y avait qu'une voix familière au téléphone, et on se parlait comme toujours, mais maintenant j'ai des éléments pour que mon inconscience te construise. Et tu étais là avec ton beau regard, ton sourire et une bouche tendre qui embrassait la mienne (là c'est une invention de l'inconscient pour me dire quoi? Je ne sais pas. Je sais que l'édredon de ce rêve était acheté à "Zêlo"... et c'est peut être l'edredon qui me couvrait cette nuit).
M., J'ai peur. Je crois que L. veut me tuer. Ou moins s'asseoir pour me dire quelques verités. Elle veut vaincre. Je crois qu'elle fait très bien. Mais j'ai peur.

lundi, novembre 10, 2003

Et voilà... je suis ensommeillée, fatiguée, je suis une sorte de Camille bouleversée dans un corps de L... mais comme L., je suis dans cette grande métropole, São Paulo, la ville des pauvres et riches, de la grande varieté culturelle, des plusieurs cafés, discos, etc, etc.... Livia, elle profite le maximum de son séjour, et moi, Camille, je savoure ses découvertes, je suis une partie qui profite de ses experiences, enfin. Le fait c'est que je t'ai connue, M., et si personne ne pourrait suivre comme toujours après une rencontre comme ça, pourquoi moi, je le devrais, je le pourrais? En effet, j'exagère un peu, comme le demande mon caractère trop romantique, tragique ou quoi que ce soit... mais je n'oublierai pas cette rencontre ou peut-être je me suis perdue dans et avec toi, d'une façon complètement plus espirituelle que les gens peuvent imaginer. Mais j' avoue, j'ai eu l'envie et la curiosité de sentir ta peau et enfin, je l'ai sentie et elle est agréâble et elle est une caresse trop tendre... tes yeux, eux, ils sont bouleversants, et voilà c'est pourquoi j'osais te regarder dedans même si célà t'agaçait un peu. Rassure-toi, anyway, car moi, je ne sentais que ce que je sens toujours: que pendant que nous sommes - en quelque façon - ensemble, rien ne peut maculer et détruire le petit et simple monde qu'on a bati rien que pour nous... ce trésor d'amitié si singulaire qui tout permet, c'est à dire, que permet tout ce que nous fait du bien. Et ça, ma chère et attirante amie, c'est du pur bien... je veux être encore ta pétite délice... et tenir tes belles mains dans les miennes...

mardi, novembre 04, 2003

Inaugurée, alors, la portion Dr. Jekyll/Mr. Hide de ce blog. Vous avez aperçu, je crois, qu'il y a une Camille Bleue et une Livia Araújo dans cet espace. Deux filles qui se connaissent un peu. Oui. Dans le même corps, en ayant la même voix (dense et sensuelle, selon quelques personnes qui l'ont écoutée) et la même date de naissance: 29.04.1978. Non, c'est un demi-mensonge, car moi, Camille, ne suis née qu'il y a dix ans, sur les feuilles d'un cahier d'adolescente. Mais moi je grandis comme un chien (une chienne?), maintenant je suis bien plus vieille que la pauvre Livia, qui n'est qu'une jeune fille qui pense être journaliste, trop rêveuse, voilà et moi, je suis une femme fatale. Mais non. Elle me contamine avec ses rêveries et parfois, par solidarité ou inévitabilité, je la fais connaître les gens que je retrouve par ailleurs. Je t'ai la presentée, M. Je ne sais pas si c'est un cadeau ou un problème...
Camille, la folle. Comme sa précédante, sculpteur, perdue dans l'intensité de son histoire. Cette Camille, cépendant, est plus légère et bleue, comme le ciel sous lequel nous sommes, toi et moi et les gens autour. Cette semaine tu rencontreras L., mais j'y serai avec elle. Sous le ciel bleu ou gris ou jaune... dans une librairie, le matin. Un café. Notre amitié. L. sera là. Je serai là à mon tour.
M., tu es douce.

mercredi, septembre 03, 2003

Les choses n'ont nécessairement pas encore un air de printemps, mais le mois de septembre m'envoit toujours à des choses fraîches, vertes et à de belles arbres. Je sais être bucolique de temps en temps et ça, peut être, se doit aux années que j'ai passé en étudiant en province, puisque maintenant que je suis de retour au "monde civilisé", je me sens une autentique paysanne.

Au player: Bangles, "Walk Like An Egyptian".
Nouvelle lecture: "L'Oeuvre Au Noir", Marguerite Yourcenar, en portugais.

Moment d'analyse journalistique: ne parait-il étrange que l'atentat arrivé à présent à l'Iraq n'aie pas provoqué autant d'interêt journalistique que celui qui a ataqué le siège de l'ONU? Au Brésil au moins, c'est même acceptable que la nationalité de Vieira de Mello aie guidé les médias à donner plus d'éspace à l'incident (quoique le monde entier aie dévoté le même espace); cépendant, à nouveau dans le monde entier, l'atentat contre ces iraqians n'était pas la peine. Et ce serait quoi le motif, vu que les victimes étaient plus nombreuses que celles de l'ONU et l'act était également barbare? Mon évidente lecture est que, en ne s'agissant pas des blancs et asseptiques occidentales, qui meurent les pauvres diables qui ne comprennent pas notre culture. S'il meurent justement, s'il explosent, les véhicules de communication ne s'en font vraiment pas, ce qui me parait profondément contradictoire, car après éxalter la mémoire de l'émissaire de l'ONU et ses rémarquables éfforts pour instituer et légitimer un gouvernement d'iraqians dans son pays même, la presse pêche d'ignorer les drames du PEUPLE par qui Vieira de Mello recherchait la justice.

dimanche, juillet 13, 2003

Dimanche sous l'eau. Il n'y a que de la pluie et croyez-moi: il fait froid au Brésil! -5ºC dans le sud, un peu de neige, mais ici, juste la pluie incéssante et l'envie d'être sous des kilos de couvertures, plutôt avec une bonne compagnie.
La bonne compagnie éxiste bien, et m'a donnée hier soir les bras dont j'avais besoin pour oublier le cafard.
Et alors, un peu de fondue, un peu de vin, un agréable bavardage et voilà la recette de joie simple.

vendredi, juillet 11, 2003

Les choses déroulent même si ça paraît le contraire. Tout court comme l'aiguille des heures, lente, presque imperceptible mais toujours changeant, comme les étoiles qui se couchent comme le soleil e la lune, mais, si petites au régard, on ne leur fait même pas d'attention. Et c'est juste à la fin de bien d'années, ou seulement de quelques uns, qu'on se rend compte d'être un merde ou au moins a vécu un tas de choses.
Inévitablement changer. J'ai employé une expression comme ça dans un conte (malgré la grande pause, je n'ai fini qu'un seul conte) de 1999. Ce n'était pas une prévision mais tout simplement une évidence. Je savais que j'irais changer, sauf comme ni quant. Tout, à partir de cette année, a laissé d'être si tendre, en même temps qui est devenu plus aigu. Je ne savais pas que j'étais folle (malgré que je le soupçonnais au fond de mon intuition), ni le tant que je suis oscillante à tout ce que je sens.

mardi, juillet 08, 2003

Il y a certainement quelque chose qui va bien: peut-être à mon rapport amoureux, très doux... mais ce soir je me rends compte du vide qui s'empare de moi quand je pense à tout le reste: travail, famille et moi même. Un vide. Une sensation d'impuissance devant une force bien plus grande que moi, et qui s'appelle chômage, ou bien compétition, ou bien...
Être embrassée n'est pas éxactement la resolution de n'importe quel problème.
Il me manque, mon père.

dimanche, juillet 06, 2003

J'écoute Fiona Apple à ce dimanche dont le froid a disparu complètement. Chaleur! Comme en été. Mais aussi, mélancholie. Comme en hiver. Ce que je souviens le plus c'est la musique de Paul Hindemith, "En Hiver", une de mes préférées. Je la transcris:

En hiver
La mort meurtrière
Entre dans les maisons
Elle cherche le père, la soeur
Et leur joue du violon.
Mais, quand la terre remue
Sous la bêche du printemps
La mort court dans les rues
Et salue les passants.


Et ce que je vois c'est un beau coucher de soleil... envie de me coucher, envie de m'abandoner.

vendredi, juillet 04, 2003

Oh la la! Merci pour les links, Etolane! Moi, brésilienne que je suis, ne conaissais pas les links que cette très gentil fille a indiqué sur son blog, tous ceux à  propos d'Alfredo Volpi, un peintre très important lié au modernisme brésilien. Il a un style simple, vibrant, un style qui suggère qu'il était aussi simple que ses peintures, lui, immigré d'Italie. Au fait, ceux qui ont venue d'Italie et qui ont peuplé l'État de São Paulo et les États du sud paraissent avoir une façon de vivre qui dispense (ça existe??) les luxes mais favorise le plaisir, le bien être, la bonne table, etc, etc.
Enfin: Volpi, Portinari, di Fiori, Brecheret (et tant d'autres), tous eux, italiennement brésiliens et superbes dans leur art. Ce soir, je dors, mais demais je chercherai les links... hehe.
Bonne nuit, folks.

jeudi, juillet 03, 2003

Bonne nuit. Temps de dormir et rêver à l'amour...
Nuit fraîche, pieds nus, silence qui m'enveloppe autant que mon pull... un petit brin de paix, temps réservé pour lire et je me souviens ailleurs d'une chanson du brésilien Djavan: "un jour froid, un bon endroit pour lire un livre"...
Fernando Pessoa et son "Livre de l'Inquiétude" (malheureusement, inquiétude n'est pas le bon mot pour traduire ce sentiment, ainsi comme "saudade" ne peut pas être réprésenté par nostalgie ou manque) ont rempli mon après-midi. Il m'a été offert à mon anniversaire, et même si je suis une léctrice (célà me rappelle Miou-Miou dans le film homonyme et aussi que je suis vraiment dispersive cette nuit) qui a l'habitude de tout dévorer, ces plus de 500 pages coûtent à être consommées de ma part. Densité, quoi, je ne sais pas... ce que je sais c'est que parfois on y lit des choses qu'on a senti, vécu, pensé pendant une vie entière mais n'a jamais eu de mot pour l'exprimer exactement. Des choses comme de l'ennui, la mélancholie ou un très précis découpage d'un instant quelconque de l'éxistence. Vraiment très complexe, vraiment fascinant, poétique.
De l'autre côté, pas du tout métaphysique, un autre livre, sur l'évaluation de sécurité des aliments génétiquement modifiés, matière courante aux médias et sûrement nécessaire pour passer à l'épreuve du Labjor(Laboratoire de Journalisme - Unicamp, Brésil), pour la spécialization en journalisme scientifique.
Éxister, c'est à quoi destiné?

mardi, juillet 01, 2003

Tout allait trop bien et soudainement, le mix de bière glacé, vent d'hiver et une promenade sur le sable, avec la fin des vagues atteignant mes pieds, m'a fait atrapper un rhume et une inféction à la gorge... tant pis, car la compagnie d'une personne si tendre compense mes extravagances, surtout quand on me visite et me fait des caresses sur la joue...
État d'âme? Tranquillité.
Mais il faut quand même que je réusse à trouver un job.

samedi, juin 28, 2003

Si hier je laissais échapper des larmes discrètes, aujourd'hui est temps pour être dévoté aux sourires et à l'amitié, qui en effet, est la forme la plus câlineuse et de plus grand durée pour avoir une personne. Et enfin, je ne suis pas seule... j'ai été surprise par une bonne compagnie, un corps qui me fait rêver, un douceur d'amant, des beaux yeux miel... tout ça me rend plus tranquille, plus sûre de n'être une personne qui a besoin d'un peu de tendresse, de plaisir, de mots doux... enfin, je dois tourner à nouveau la page personelle...
Ce mois, à São Paulo, il y a un féstival de la culture française, "C'est si bon", organisé par le Consulat Général de la France. Comme je suis à Santos, pas vraiment très loin (juste 70km), mais sans un sou, il me risque de rater l'événement. J'avoue que la France n'attire pas les brésiliens autant qu'auparavant, mais ces initiatives sont toujours très bienvenues, et au moins à SP et à Rio, il y a un gros publique qui y vient.

vendredi, juin 27, 2003

J'écoute Raoul Seixas, um "rocker" née en Bahia. Il est mort en 1987, mais a laissé un tas de chansons qui sont drôles et intélligentes à  la fois. Ce n'est pas mon artiste favori, mais je le respecte vraiment beaucoup.
Ce soir, avec une très bonne compagnie, j'ai regardé "Frida", avec Salma Hayek et Alfred Molina. Presque magnifique, assez plastique et d'une chaleur autant stétique que sensuel. Bien sûr que Frida, à  cause de ses maladies, ne serait pas capable de dancer un tango tellement bien que dans le film, mais cette-séquence-là, malgré qu'elle danse avec une femme, m'a rendue songeuse, en imaginant ce jeu... Salma Hayek est jolie... Frida n'avait pas sa beauté, mais elle avait beaucoup plus: une intensité surement venue de la douleur (physique, émotionelle) et de sa génialité qu'elle apportait depuis sa naissance, jusqu'à  sa mort...
Et enfin, la douleur n'est pas réservé seulement aux génies, mais aussi aux autres personnes, celles qui travaillent dans les bureaux, qui font la vaisselle, qui se lèvent tôt le matin et regardent de ses yeux la vie d'une journée de plus... la douleur est réservée pour moi aussi, sous la forme d'une manque qui s'avolume dans ma poitrine, qui me fait libérer quelques larmes tandis que j'écoute sa voix, triste d'être rejeté par un autre amour. Être amie, voilà , c'est juste, mais ce désir, ah, ce drôle de désir...

dimanche, juin 22, 2003

Il faut que je dise: volaille à la sauce curry est toujours superbe... mais j'ai trop mangé... ouf...
J'ai fait un drôle de rêve: je passais devant une église, et alors, je me suis arretée, mise à genoux et j'ai prié... je demandais à St. Bénoît de me graduer avec un 10 sur mon travail et bien d'autres choses... je lui demandais aussi de passer quelques jours aux bras de J., en lui promettant regarder une messe à lui... le pire c'est que je me considère toujours une athée, scétique... enfin... si tout célà m'arrive, je serai obligée de payer ma promesse onirique.
J'ai peur d'être amoureuse... je me demande si quand on en a peur, c'est parce que nous les sommes déjà... mais enfin, je crois que je ne le suis pas encore...
Mais non! J'ai perdu tout ce que j'avais écrit d'avance. Manque de souci de ma part, bien entendu. Perdu. Pas seulement mon premier post dans cette sorte de journal.
Tout célà pour dire que j'essaie de faire mon 2e. blog en français. Non, je ne suis pas née dans un pays francophone, je suis brésilienne, brune et chaude, comme tout le monde étranger le pense, mais... aussi mélancolique qu'une portugaise, aussi discrète qu'une anglaise... célà, pourtant, n'a aucune importance. Ce qui importe ici c'est les pensées, ces émotions qui jaillissent, tout, tout. Mais je ne suis pas constante, car mon vrai blog est en portugais. Enfin. Tout célà pour m'exprimer à une forme peu communm même si c'est limitée...
J'éspère pouvoir éclaircir mes sentiments...