vendredi, juillet 11, 2003

Les choses déroulent même si ça paraît le contraire. Tout court comme l'aiguille des heures, lente, presque imperceptible mais toujours changeant, comme les étoiles qui se couchent comme le soleil e la lune, mais, si petites au régard, on ne leur fait même pas d'attention. Et c'est juste à la fin de bien d'années, ou seulement de quelques uns, qu'on se rend compte d'être un merde ou au moins a vécu un tas de choses.
Inévitablement changer. J'ai employé une expression comme ça dans un conte (malgré la grande pause, je n'ai fini qu'un seul conte) de 1999. Ce n'était pas une prévision mais tout simplement une évidence. Je savais que j'irais changer, sauf comme ni quant. Tout, à partir de cette année, a laissé d'être si tendre, en même temps qui est devenu plus aigu. Je ne savais pas que j'étais folle (malgré que je le soupçonnais au fond de mon intuition), ni le tant que je suis oscillante à tout ce que je sens.

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