mardi, octobre 25, 2005

XII - Le Pendu

C'est la vie, qui me pend par la cheville et me force à faire face à moi même. Si je ne le fait pas, c'est l'enfer.

lundi, octobre 17, 2005

Je regarde mes poumons. Ou bien, leur photo prise cet après-midi à l'hôpital. "Il n'y a rien", a dit le médecin, sans éxpliquer une cause raisonnable pour la douleur qui brûle ma poitrine, au dessous de mon sein droit. Sera-t-il la douleur - jusqu'à présent métaphorique - devenue physique?
Juste avant de dormir, il y a ce silence qui me fait peur. J'écoute pourtant la radio et si la douleur à ma poitrine n'est plus métaphorique, le silence l'est.

samedi, octobre 15, 2005

Il y a cette sorte de trou qui m'oblige à écrire e écrire encore. Un samedi qui ne se suffit pas. Un trou que j'essaie de remplir, ou bien rien de ça. Le contraire peut-être, un excès de sentiments qu'il faut pousser dehors et j'ai presque honte d'avoir tant de choses à dire avec tant peu de mots et une inconnaissance de structure qui me fait sonner primitive, limitée ou bien l'étrangère que je suis en effet.
Mais enfin, il faut simplement que je dise. Et que j'écoute aussi.
Mon mec à moi



C'est lui, Mercúcio José.
Mal au coeur, kind of

Le temps court vers seize heures. Il y a ces faibles rubans de soleil qui a peine coupent le vent froid du début printemps et j'écoute les notes mélancoliques de ces quatres barbus de Rio. Une fois j'ai lu que, en portant des Havaianas (les sandales en caoutchouc qui sont très pop ici), il est impossible de se sentir mélancolique. Pas vrai. La tristesse brésilienne a des brins éuropéens mais c'est résultat, en part, du soleil, du ciel, de la mer et de la chaleur eux-mêmes. Une mélancolie qui ne cèsse pas sous l'action d'un ventilateur qui tourne ou même du vent qui agite les grandes feuilles d'un cocotier.

vendredi, octobre 14, 2005

Il faut officiellement récommencer

Après avoir quelques fois alteré le lay-out de mon blog, je suis enfin prête à écrire... mais quoi? Peut-être, écrire mes rêves: je voyais le cercueil à un suicidé, avec l'inscription "pendu". Comme les rêves et toutes ses images s'agissent toujours de nous et nos pensées, je peu conclure que ce pendu répresente l'agonie que je ressens à l'iminance de prendre les décisions les plus importantes de ma vie.

En tournant la page onyrique, je dois dire: Madeleine Gobeil Noël n'est qu'une jeune fille qui fait revivre la passion joyeuse des engagements juvéniles: dans ce cas, l'existencialisme vu chez Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, pas seulement à leur discours mais aussi à leurs peaux et gestes. Confronter la vraie pagaille qui était l'appartement de Sartre avec la logique de ses arguments - même qu'ils soient en part un peu déplacés à présent - est admettre la contradiction humaine. Mais dans ce cas, je ne suis pas contradictoire, moi. La pagaille de mon foyer correspond éxactement au chaos de mon intérieur.