vendredi, juin 27, 2003

J'écoute Raoul Seixas, um "rocker" née en Bahia. Il est mort en 1987, mais a laissé un tas de chansons qui sont drôles et intélligentes à  la fois. Ce n'est pas mon artiste favori, mais je le respecte vraiment beaucoup.
Ce soir, avec une très bonne compagnie, j'ai regardé "Frida", avec Salma Hayek et Alfred Molina. Presque magnifique, assez plastique et d'une chaleur autant stétique que sensuel. Bien sûr que Frida, à  cause de ses maladies, ne serait pas capable de dancer un tango tellement bien que dans le film, mais cette-séquence-là, malgré qu'elle danse avec une femme, m'a rendue songeuse, en imaginant ce jeu... Salma Hayek est jolie... Frida n'avait pas sa beauté, mais elle avait beaucoup plus: une intensité surement venue de la douleur (physique, émotionelle) et de sa génialité qu'elle apportait depuis sa naissance, jusqu'à  sa mort...
Et enfin, la douleur n'est pas réservé seulement aux génies, mais aussi aux autres personnes, celles qui travaillent dans les bureaux, qui font la vaisselle, qui se lèvent tôt le matin et regardent de ses yeux la vie d'une journée de plus... la douleur est réservée pour moi aussi, sous la forme d'une manque qui s'avolume dans ma poitrine, qui me fait libérer quelques larmes tandis que j'écoute sa voix, triste d'être rejeté par un autre amour. Être amie, voilà , c'est juste, mais ce désir, ah, ce drôle de désir...

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