samedi, juin 28, 2003

Si hier je laissais échapper des larmes discrètes, aujourd'hui est temps pour être dévoté aux sourires et à l'amitié, qui en effet, est la forme la plus câlineuse et de plus grand durée pour avoir une personne. Et enfin, je ne suis pas seule... j'ai été surprise par une bonne compagnie, un corps qui me fait rêver, un douceur d'amant, des beaux yeux miel... tout ça me rend plus tranquille, plus sûre de n'être une personne qui a besoin d'un peu de tendresse, de plaisir, de mots doux... enfin, je dois tourner à nouveau la page personelle...
Ce mois, à São Paulo, il y a un féstival de la culture française, "C'est si bon", organisé par le Consulat Général de la France. Comme je suis à Santos, pas vraiment très loin (juste 70km), mais sans un sou, il me risque de rater l'événement. J'avoue que la France n'attire pas les brésiliens autant qu'auparavant, mais ces initiatives sont toujours très bienvenues, et au moins à SP et à Rio, il y a un gros publique qui y vient.

vendredi, juin 27, 2003

J'écoute Raoul Seixas, um "rocker" née en Bahia. Il est mort en 1987, mais a laissé un tas de chansons qui sont drôles et intélligentes à  la fois. Ce n'est pas mon artiste favori, mais je le respecte vraiment beaucoup.
Ce soir, avec une très bonne compagnie, j'ai regardé "Frida", avec Salma Hayek et Alfred Molina. Presque magnifique, assez plastique et d'une chaleur autant stétique que sensuel. Bien sûr que Frida, à  cause de ses maladies, ne serait pas capable de dancer un tango tellement bien que dans le film, mais cette-séquence-là, malgré qu'elle danse avec une femme, m'a rendue songeuse, en imaginant ce jeu... Salma Hayek est jolie... Frida n'avait pas sa beauté, mais elle avait beaucoup plus: une intensité surement venue de la douleur (physique, émotionelle) et de sa génialité qu'elle apportait depuis sa naissance, jusqu'à  sa mort...
Et enfin, la douleur n'est pas réservé seulement aux génies, mais aussi aux autres personnes, celles qui travaillent dans les bureaux, qui font la vaisselle, qui se lèvent tôt le matin et regardent de ses yeux la vie d'une journée de plus... la douleur est réservée pour moi aussi, sous la forme d'une manque qui s'avolume dans ma poitrine, qui me fait libérer quelques larmes tandis que j'écoute sa voix, triste d'être rejeté par un autre amour. Être amie, voilà , c'est juste, mais ce désir, ah, ce drôle de désir...

dimanche, juin 22, 2003

Il faut que je dise: volaille à la sauce curry est toujours superbe... mais j'ai trop mangé... ouf...
J'ai fait un drôle de rêve: je passais devant une église, et alors, je me suis arretée, mise à genoux et j'ai prié... je demandais à St. Bénoît de me graduer avec un 10 sur mon travail et bien d'autres choses... je lui demandais aussi de passer quelques jours aux bras de J., en lui promettant regarder une messe à lui... le pire c'est que je me considère toujours une athée, scétique... enfin... si tout célà m'arrive, je serai obligée de payer ma promesse onirique.
J'ai peur d'être amoureuse... je me demande si quand on en a peur, c'est parce que nous les sommes déjà... mais enfin, je crois que je ne le suis pas encore...
Mais non! J'ai perdu tout ce que j'avais écrit d'avance. Manque de souci de ma part, bien entendu. Perdu. Pas seulement mon premier post dans cette sorte de journal.
Tout célà pour dire que j'essaie de faire mon 2e. blog en français. Non, je ne suis pas née dans un pays francophone, je suis brésilienne, brune et chaude, comme tout le monde étranger le pense, mais... aussi mélancolique qu'une portugaise, aussi discrète qu'une anglaise... célà, pourtant, n'a aucune importance. Ce qui importe ici c'est les pensées, ces émotions qui jaillissent, tout, tout. Mais je ne suis pas constante, car mon vrai blog est en portugais. Enfin. Tout célà pour m'exprimer à une forme peu communm même si c'est limitée...
J'éspère pouvoir éclaircir mes sentiments...