lundi, novembre 24, 2003

Contradiction. De la peur, et de l'éspoir.
Une petite fanfare qui jouait à une foire. Une femme/enfant qui se perdait de sa mère, prenait le bus et rentrait chez elle. L'envie d'être seule et en même temps, d'enlacer le monde de ses bras et jambes.
Camille essaie d'être intensement Livia à ce moment. Et elle y arrivera.

vendredi, novembre 14, 2003

M. est mon mystère et moi, Camille, je suis un mystère aussi. C. aime se perdre dans les mystères de M. et les savoure comme un fruit absolument sublime. Comme un doux pêche plus un doux peché. M. est un mystère aux yeux clairs comme la terre en été, a une peau blanche qui ne rappelle pas l'hiver, de mains longues e un coeur tellement grand, où je me cache de temps en temps pour être enveloppée de bonnes choses. Et M. s'y cache, dans le mien, tout le temps.
M. est un mystère que me fait sourir.

mercredi, novembre 12, 2003

Dreamlog, ici: les images se perdent, bien sûr... je songeais que j'étais interviewée pour un boulot. Mais c'était un magasin et moi, je suis une journaliste chomeuse. Pas de problème, supposement. L'intervieweur disait que je devrais démenager et habiter en Porto Alegre (dans le sud du Brésil) et moi je le trouvais une bonne idée. Mais, au fait, ce dreamlog est unique: moi, Camille, j'ai rêvé de toi, M. Oui. Dans une chambre claire, et on s'embrassait légèrement sur la bouche. Je me souviens de la première fois que j'ai rêvé de toi et il n'y avait qu'une voix familière au téléphone, et on se parlait comme toujours, mais maintenant j'ai des éléments pour que mon inconscience te construise. Et tu étais là avec ton beau regard, ton sourire et une bouche tendre qui embrassait la mienne (là c'est une invention de l'inconscient pour me dire quoi? Je ne sais pas. Je sais que l'édredon de ce rêve était acheté à "Zêlo"... et c'est peut être l'edredon qui me couvrait cette nuit).
M., J'ai peur. Je crois que L. veut me tuer. Ou moins s'asseoir pour me dire quelques verités. Elle veut vaincre. Je crois qu'elle fait très bien. Mais j'ai peur.

lundi, novembre 10, 2003

Et voilà... je suis ensommeillée, fatiguée, je suis une sorte de Camille bouleversée dans un corps de L... mais comme L., je suis dans cette grande métropole, São Paulo, la ville des pauvres et riches, de la grande varieté culturelle, des plusieurs cafés, discos, etc, etc.... Livia, elle profite le maximum de son séjour, et moi, Camille, je savoure ses découvertes, je suis une partie qui profite de ses experiences, enfin. Le fait c'est que je t'ai connue, M., et si personne ne pourrait suivre comme toujours après une rencontre comme ça, pourquoi moi, je le devrais, je le pourrais? En effet, j'exagère un peu, comme le demande mon caractère trop romantique, tragique ou quoi que ce soit... mais je n'oublierai pas cette rencontre ou peut-être je me suis perdue dans et avec toi, d'une façon complètement plus espirituelle que les gens peuvent imaginer. Mais j' avoue, j'ai eu l'envie et la curiosité de sentir ta peau et enfin, je l'ai sentie et elle est agréâble et elle est une caresse trop tendre... tes yeux, eux, ils sont bouleversants, et voilà c'est pourquoi j'osais te regarder dedans même si célà t'agaçait un peu. Rassure-toi, anyway, car moi, je ne sentais que ce que je sens toujours: que pendant que nous sommes - en quelque façon - ensemble, rien ne peut maculer et détruire le petit et simple monde qu'on a bati rien que pour nous... ce trésor d'amitié si singulaire qui tout permet, c'est à dire, que permet tout ce que nous fait du bien. Et ça, ma chère et attirante amie, c'est du pur bien... je veux être encore ta pétite délice... et tenir tes belles mains dans les miennes...

mardi, novembre 04, 2003

Inaugurée, alors, la portion Dr. Jekyll/Mr. Hide de ce blog. Vous avez aperçu, je crois, qu'il y a une Camille Bleue et une Livia Araújo dans cet espace. Deux filles qui se connaissent un peu. Oui. Dans le même corps, en ayant la même voix (dense et sensuelle, selon quelques personnes qui l'ont écoutée) et la même date de naissance: 29.04.1978. Non, c'est un demi-mensonge, car moi, Camille, ne suis née qu'il y a dix ans, sur les feuilles d'un cahier d'adolescente. Mais moi je grandis comme un chien (une chienne?), maintenant je suis bien plus vieille que la pauvre Livia, qui n'est qu'une jeune fille qui pense être journaliste, trop rêveuse, voilà et moi, je suis une femme fatale. Mais non. Elle me contamine avec ses rêveries et parfois, par solidarité ou inévitabilité, je la fais connaître les gens que je retrouve par ailleurs. Je t'ai la presentée, M. Je ne sais pas si c'est un cadeau ou un problème...
Camille, la folle. Comme sa précédante, sculpteur, perdue dans l'intensité de son histoire. Cette Camille, cépendant, est plus légère et bleue, comme le ciel sous lequel nous sommes, toi et moi et les gens autour. Cette semaine tu rencontreras L., mais j'y serai avec elle. Sous le ciel bleu ou gris ou jaune... dans une librairie, le matin. Un café. Notre amitié. L. sera là. Je serai là à mon tour.
M., tu es douce.