mercredi, septembre 03, 2003

Les choses n'ont nécessairement pas encore un air de printemps, mais le mois de septembre m'envoit toujours à des choses fraîches, vertes et à de belles arbres. Je sais être bucolique de temps en temps et ça, peut être, se doit aux années que j'ai passé en étudiant en province, puisque maintenant que je suis de retour au "monde civilisé", je me sens une autentique paysanne.

Au player: Bangles, "Walk Like An Egyptian".
Nouvelle lecture: "L'Oeuvre Au Noir", Marguerite Yourcenar, en portugais.

Moment d'analyse journalistique: ne parait-il étrange que l'atentat arrivé à présent à l'Iraq n'aie pas provoqué autant d'interêt journalistique que celui qui a ataqué le siège de l'ONU? Au Brésil au moins, c'est même acceptable que la nationalité de Vieira de Mello aie guidé les médias à donner plus d'éspace à l'incident (quoique le monde entier aie dévoté le même espace); cépendant, à nouveau dans le monde entier, l'atentat contre ces iraqians n'était pas la peine. Et ce serait quoi le motif, vu que les victimes étaient plus nombreuses que celles de l'ONU et l'act était également barbare? Mon évidente lecture est que, en ne s'agissant pas des blancs et asseptiques occidentales, qui meurent les pauvres diables qui ne comprennent pas notre culture. S'il meurent justement, s'il explosent, les véhicules de communication ne s'en font vraiment pas, ce qui me parait profondément contradictoire, car après éxalter la mémoire de l'émissaire de l'ONU et ses rémarquables éfforts pour instituer et légitimer un gouvernement d'iraqians dans son pays même, la presse pêche d'ignorer les drames du PEUPLE par qui Vieira de Mello recherchait la justice.