dimanche, juillet 13, 2003

Dimanche sous l'eau. Il n'y a que de la pluie et croyez-moi: il fait froid au Brésil! -5ºC dans le sud, un peu de neige, mais ici, juste la pluie incéssante et l'envie d'être sous des kilos de couvertures, plutôt avec une bonne compagnie.
La bonne compagnie éxiste bien, et m'a donnée hier soir les bras dont j'avais besoin pour oublier le cafard.
Et alors, un peu de fondue, un peu de vin, un agréable bavardage et voilà la recette de joie simple.

vendredi, juillet 11, 2003

Les choses déroulent même si ça paraît le contraire. Tout court comme l'aiguille des heures, lente, presque imperceptible mais toujours changeant, comme les étoiles qui se couchent comme le soleil e la lune, mais, si petites au régard, on ne leur fait même pas d'attention. Et c'est juste à la fin de bien d'années, ou seulement de quelques uns, qu'on se rend compte d'être un merde ou au moins a vécu un tas de choses.
Inévitablement changer. J'ai employé une expression comme ça dans un conte (malgré la grande pause, je n'ai fini qu'un seul conte) de 1999. Ce n'était pas une prévision mais tout simplement une évidence. Je savais que j'irais changer, sauf comme ni quant. Tout, à partir de cette année, a laissé d'être si tendre, en même temps qui est devenu plus aigu. Je ne savais pas que j'étais folle (malgré que je le soupçonnais au fond de mon intuition), ni le tant que je suis oscillante à tout ce que je sens.

mardi, juillet 08, 2003

Il y a certainement quelque chose qui va bien: peut-être à mon rapport amoureux, très doux... mais ce soir je me rends compte du vide qui s'empare de moi quand je pense à tout le reste: travail, famille et moi même. Un vide. Une sensation d'impuissance devant une force bien plus grande que moi, et qui s'appelle chômage, ou bien compétition, ou bien...
Être embrassée n'est pas éxactement la resolution de n'importe quel problème.
Il me manque, mon père.

dimanche, juillet 06, 2003

J'écoute Fiona Apple à ce dimanche dont le froid a disparu complètement. Chaleur! Comme en été. Mais aussi, mélancholie. Comme en hiver. Ce que je souviens le plus c'est la musique de Paul Hindemith, "En Hiver", une de mes préférées. Je la transcris:

En hiver
La mort meurtrière
Entre dans les maisons
Elle cherche le père, la soeur
Et leur joue du violon.
Mais, quand la terre remue
Sous la bêche du printemps
La mort court dans les rues
Et salue les passants.


Et ce que je vois c'est un beau coucher de soleil... envie de me coucher, envie de m'abandoner.

vendredi, juillet 04, 2003

Oh la la! Merci pour les links, Etolane! Moi, brésilienne que je suis, ne conaissais pas les links que cette très gentil fille a indiqué sur son blog, tous ceux à  propos d'Alfredo Volpi, un peintre très important lié au modernisme brésilien. Il a un style simple, vibrant, un style qui suggère qu'il était aussi simple que ses peintures, lui, immigré d'Italie. Au fait, ceux qui ont venue d'Italie et qui ont peuplé l'État de São Paulo et les États du sud paraissent avoir une façon de vivre qui dispense (ça existe??) les luxes mais favorise le plaisir, le bien être, la bonne table, etc, etc.
Enfin: Volpi, Portinari, di Fiori, Brecheret (et tant d'autres), tous eux, italiennement brésiliens et superbes dans leur art. Ce soir, je dors, mais demais je chercherai les links... hehe.
Bonne nuit, folks.

jeudi, juillet 03, 2003

Bonne nuit. Temps de dormir et rêver à l'amour...
Nuit fraîche, pieds nus, silence qui m'enveloppe autant que mon pull... un petit brin de paix, temps réservé pour lire et je me souviens ailleurs d'une chanson du brésilien Djavan: "un jour froid, un bon endroit pour lire un livre"...
Fernando Pessoa et son "Livre de l'Inquiétude" (malheureusement, inquiétude n'est pas le bon mot pour traduire ce sentiment, ainsi comme "saudade" ne peut pas être réprésenté par nostalgie ou manque) ont rempli mon après-midi. Il m'a été offert à mon anniversaire, et même si je suis une léctrice (célà me rappelle Miou-Miou dans le film homonyme et aussi que je suis vraiment dispersive cette nuit) qui a l'habitude de tout dévorer, ces plus de 500 pages coûtent à être consommées de ma part. Densité, quoi, je ne sais pas... ce que je sais c'est que parfois on y lit des choses qu'on a senti, vécu, pensé pendant une vie entière mais n'a jamais eu de mot pour l'exprimer exactement. Des choses comme de l'ennui, la mélancholie ou un très précis découpage d'un instant quelconque de l'éxistence. Vraiment très complexe, vraiment fascinant, poétique.
De l'autre côté, pas du tout métaphysique, un autre livre, sur l'évaluation de sécurité des aliments génétiquement modifiés, matière courante aux médias et sûrement nécessaire pour passer à l'épreuve du Labjor(Laboratoire de Journalisme - Unicamp, Brésil), pour la spécialization en journalisme scientifique.
Éxister, c'est à quoi destiné?

mardi, juillet 01, 2003

Tout allait trop bien et soudainement, le mix de bière glacé, vent d'hiver et une promenade sur le sable, avec la fin des vagues atteignant mes pieds, m'a fait atrapper un rhume et une inféction à la gorge... tant pis, car la compagnie d'une personne si tendre compense mes extravagances, surtout quand on me visite et me fait des caresses sur la joue...
État d'âme? Tranquillité.
Mais il faut quand même que je réusse à trouver un job.